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Pierre de Bérulle
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Il tenta, un moment, de participer aux solutions diplomatiques du grand Schisme, puis prôna énergiquement les réformes. Il écrivit le De Auferibilitate papae ab ecclesia pour défendre le concile de Pise, puis assista au concile de Constance et y composa en 1417 son De Potestate ecclesia. Menacé par Jean sans Peur, il s'exila pendant deux ans dans le Tyrol et en Autriche, puis rentra à Paris en 1419 avant de se retirer chez les Célestins à Lyon. Il y mourra. Nicolas de Clémanges fut un de ses plus célèbres élèves. Annexe 2Bérulle et Saint Vincent de Paul
Depuis plusieurs années, Vincent faisait exactement tout ce que son Père
Quoique Vincent fût de plus en plus connu en raison de sa sainteté, il désobéit une fois au Père de Bérulle et continua dans sa désobéissance. Vincent sentait l'orgueil le dominer. Il alla à l'humble église de Châtillon pour y servir les pauvres paroissiens, de préférence aux grands aristocrates qui l'aimaient tant. Mais, après plusieurs mois, le Père de Bérulle demanda à Vincent de revenir à son devoir, ce que Vincent fit volontiers. Vincent, avec l'aide de son mentor spirituel, son cher gourou, franchit les obstacles qui l'empêchaient d'atteindre la vie du Christ. La présence du Christ l'habitait et demeurait en lui constamment. Dans la lumière du Christ, et sachant que cette lumière du ressuscité se mouvait librement en lui, Vincent vécut une extraordinaire vie de service... Parce qu'il était également très brillant, il put aider des millions de gens. Il sauva, physiquement, des centaines de milliers de vies durant la guerre de Trente ans. Il sauva aussi des centaines de bébés abandonnés sur les marches des églises ou dans les poubelles. Quand l'esprit du Christ fut constamment "présent” dans Vincent, et que sa conscience eut atteint son plus haut niveau de maturité, le Père de Bérulle plein d'amour, déclara Vincent guéri des erreurs du monde et de son moi. Le Père de Bérulle vit que Vincent était libre, vraiment libre, et le libéra de son vœu d'obéissance envers lui. Mais ils continuèrent à se considérer comme des frères très proches dans le Christ jusqu'à la fin de leur vie. Nota : signification de quelques référencesOP Œuvres de piété GR Les grandeurs de Jésus Élev à Mad Élévation à Jésus Notre Seigneur sur la conduite de son esprit et de sa grâce envers sainte Madeleine. Remarque importante : Le vocabulaire de Bérulle, à cheval sur les XVIe et XVIIe siècle peut parfois nous déconcerter, nous gens du XXIe siècle. Mais dès que l’on a dépassé cette difficulté, on découvre une œuvre d’une étonnante actualité. |