LA
Bienheureuse
ALEXANDRINA MARIA DA COSTA
Alexandrina Maria da Costa
naquit à Balasar (Portugal), le 30 Mars 1904. Voulant échapper à la
passion d’un homme qui était entré dans la maison, la courageuse jeune
fille sauta paria fenêtre de sa chambre. Ce geste héroïque fut à
l’origine de sa longue maladie et la força à garder le lit pendant
trente longues années.
Dans l’isolement de sa
chambre, tourmentée par des souffrances indescriptibles, elle se
consacra aux Tabernacles pour réparer les profanations eucharistiques et
l’abandon où le Seigneur est laissé par ses créatures. A cette école
elle apprit à s’immoler comme victime pour les pécheurs.
En 1935 et en beaucoup
d’autres fois, le Seigneur, en lui annonçant la guerre comme châtiment
des nombreux péchés de i’humanité, lui disait :
« Ce sont les victimes de
mes Tabernacles qui soutiendront le bras de la Justice divine, pour que
le monde ne soit pas détruit, pour que ne viennent pas de plus grands
châtiments. »
La même année, Jésus lui
ordonna de demander au saint Père la consécration du monde au Cœur
Immaculé de Marie, et l’institution de sa fête liturgique comme moyen
d’appeler les hommes à la pratique du bien.
« Comme j’ai demandé à
Marguerite-Marie la dévotion à mon divin Cœur, de même Je te demande à
toi que le monde soit consacré au Cœur de ma Très Sainte Mère avec une
fête solennelle en son honneur » (le 30-7-1935).
Pendant la guerre, en fille
dévouée, elle s’offrit comme victime pour le Pape et lui écrivit le
rassurant parmi les dangers des catastrophes internationales.
Tout de suite après
l’élection de Pie XII, Jésus lui prédit le 27 mars 1939 :
« C’est celui-ci le Pontife
qui consacrera le monde au Cœur Immaculé de Marie, ma Mère. »
Trois ans après, cette
parole de Jésus s’accomplissait. Le Seigneur lui avait déjà dit le 6
décembre 1940 :
« La pais reviendra, mais
au prix de beaucoup de sang. Le saint Père sera ménagé. Le dragon
orgueilleux et enragé, qui est le monde, n’osera toucher à son corps,
mais son âme sera victime de ce dragon. »
Alexandrina vécut à partir
du 27 mars 1942 jusqu’à sa mort en 1955, sans avoir pris d’aliment,
hormis la Communion quotidienne. Peu de temps avant sa mort, Jésus lui
avait transmis ce message :
« Cherche des âmes qui
m’aimant dans le Sacrement de mon amour, qui prennent le place quand tu
iras au Ciel. — Invite le monde à la prière, à la pénitence, à
s'enflammer d'amour pour Moi. — Pauvre monde, que deviendra-t-il s’il
n’écoute pas cet appel divin ! »
Et la Très Sainte Vierge,
le même mois, comme bonne Mère de miséricorde, lui indiquait le moyen
d’apaiser la Justice Divine si outragée :
« Parle aux âmes,
parle-leur de l’Eucharistie, parle leur du Rosaire ».
C’est elle qui composa
cette prière :
« O mon Jésus, je Vous
adore en tout lieu ou Vous habitez dans le Très Saint Sacrement; je Vous
tiens compagnie pour ceux qui Vous méprisent. Je Vous aime pour ceux qui
ne Vous aiment pas: je veux expier pour ceux qui Vous outragent. Venez
en mon cœur. »
Tourmentée par les
douleurs, dans une immolation indescriptible, elle s'envola au Ciel le
13 octobre 1955.
Sa mission d’attirer des
âmes à Dieu continue d’une manière sensible comme le témoignent les
pèlerinages à sa tombe et à la chambre où elle vécut et mourut et aussi
aux nombreuses grâces qu’on lui attribue.
Béatifiée par
le Pape Jean-Paul II le 25 avril 2004, à Rome.
Paroisse de
Balasar (Portugal) :
paroquiabalasar@sapo.pt |